FashionGate : Derrière le scandale Balenciaga, l’univers malsain de l’élite culturelle

Il y a une semaine, une énorme polémique, partie des réseaux sociaux, a très négativement impacté la célèbre marque Balenciaga, appartenant au groupe Kéring. Des  photographies, publiées sur le site de la marque, et mettant en scène des petits enfants équipés de peluches « BDSM » ont provoqué des millions de réactions outragées au sein de la société civile et des médias de la réinformation. Depuis, de nouveaux éléments très troublants viennent mettre la lumière sur les goûts de l’élite culturelle actuelle et de ses financiers de l’hyperclasse mondiale.

Balenciaga face à ses contradictions

Dans un premier temps, face à ce gigantesque scandale aux relents pédocriminels, la marque avait annoncé qu’elle allait intenter un procès contre la société North Six Inc et son agent, Nicholas Des Jardins, auteurs des photographies à l’origine de l’affaire. La marque accusait alors les producteurs de s’être rendus coupables « d’omissions et d’actes inexplicables, malveillants ou au moins extrêmement imprudents » et réclamait la bagatelle de 25 millions de dollars de dommages et intérêts.

Mais beaucoup mirent en doute la pertinence de cette accusation, jugeant qu’il semblait très improbable que la direction de Balenciaga ait pu ignorer la teneur de ces photographies publiées sur son site internet.

C’est d’ailleurs la défense qu’a adopté Gabriele Galimberti, l’auteur des photographies qui ont déclenché le scandale. Sur son compte Instagram, celui-ci estime être victime d’un « lynchage » et explique qu’en tant que simple photographe, il n’avait aucun contrôle sur la gestion de la campagne ou du choix des décors et des modèles présents sur les photographies.

https://www.instagram.com/p/ClTmJLKsVzx/?utm_source=ig_web_copy_link

Coup de théâtre, donc, quelques jours plus tard, le 2 décembre, lorsque Balenciaga annonçait qu’elle abandonnait finalement les poursuites, tout en s’engageant à mettre en place toute une série de mesures en interne pour « apprendre de leurs erreurs en tant qu’entreprise » et pour « apprendre, aider et contribuer à protéger les enfants ».

https://www.instagram.com/p/ClrHlMzqjt9/

Mais, au vu de la gravité et du caractère répété du problème, beaucoup d’internautes doutent légitimement de la sincérité de ces déclarations, qui s’apparent plus à du damage control qu’à autre chose.

Le cas Lotta Volkova

Des milliers d’internautes, échaudés par le scandale, ont poursuivi l’enquête et ont découvert les profils inquiétants des stylistes et des designers qui se cachent derrière les grandes marques et les défilés, souvent inconnus du grand public.

L’un de ces profils est celui de Lotta Volkova, styliste renommée, décrite par Vogue comme « la styliste la plus cool de l’industrie » et qui a travaillé pour les plus grands noms de la mode, comme Vogue, Adidas, Chanel, Jean-Paul Gaultier et bien sûr, Balenciaga.

Les internautes ayant consulté son profil Instagram se sont alors aperçu que celui-ci était rempli de photographies et d’images extrêmement bizarres, morbides et inquiétantes, dont plusieurs mettent en scène de très jeunes enfants. Voici quelques exemples :

Les plus courageux pourront consulter les captures du long fil twitter de @curioslight, dont le compte a depuis été supprimé.

Lotta Volkova a depuis lors mis son compte Instagram en privé.

Contactée par Newsweek, Balenciaga a déclaré que Volkova n’avait plus travaillé pour la marque depuis 2018.

En réalité, comme nous allons le voir, le problème n’est pas là. Le problème, c’est que le monde la mode et de la création artistique semble être envahi par les mêmes types de profils, partageant tous les mêmes goûts pour le macabre, pour l’immoralité et pour la laideur.

Christie’s et les Frères Chapman : Les aspects sombres du monde de l’art moderne

Alors, est-ce que Balenciaga est une devanture derrière laquelle se cache une sombre cabale pédocriminelle ou s’agit-il simplement d’un manque de diligence et de contrôle interne de la part des équipes de la marque ?

Nous pensons que la vraie question est plutôt celle de l’univers esthétique et des références culturelles qui caractérisent l’industrie de la mode, et plus généralement l’industrie du divertissement à notre époque.

Comme vous allez le voir, cette affaire dépasse largement Balenciaga.

Le groupe Kéring, anciennement connu sous l’acronyme PPR, pour Pinault-Printemps-Redoute, a été fondé par François Pinault en 1962. Il est aujourd’hui dirigé par François-Henri Pinault, l’une des principales fortunes de France avec un net worth estimé à 25 milliards d’euros. A partir des années 2000, le groupe Pinault se lance dans une vaste opération de rachats de grande marques de mode. Le groupe est aujourd’hui la maison-mère de marques et d’enseignes bien connues come Gucci, Yves Saint Laurent, Alexander McQueen, Ulysse Nardin ou encore Balenciaga. Cette stratégie de capital-investissement n’était pas nouvelle, puisque dès 1990, François Pinault fondait la société Artemis, aujourd’hui sous contrôle de la holding familiale Financière Pinault, dont François-Henri Pinault est aujourd’hui directeur.  En 1998, le groupe Artémis rachète la célèbre maison de vente aux enchère Christie’s et en prend le contrôle total.

Et c’est donc à partir de la filiale Christie’s que le scandale Balenciaga touche désormais l’empire Pinault.

En effet, la journaliste Dominique Samuels a récemment publié un long fil Twitter mettant en évidence certaines « oeuvres d’art » pour le moins troublantes et vendues sur le site de la maison Christie’s.

Ces « oeuvres d’art » sont le fruit du travail de Jake et Dinos Chapman, également connus sous le nom de frères Chapman, deux artistes britanniques dont les productions sont conçues pour être « délibérément choquantes ».

Le moins que l’on puisse dire, c’est que leurs « oeuvres » vendues sur le site Christie’s sont effectivement extrêmement choquantes. Pour être plus clair, elles sont tout simplement répugnantes, dans la mesure où elles mettent en scène des mannequins d’enfants nus et sexualisés d’une manière particulièrement malsaine.

Le pire, c’est que ces « oeuvres » dégoûtantes sont vendues à prix d’or chez Christie’s. Celle-ci était annoncée entre 6 000 et 9 000 Livres Sterling, et a finalement été vendue près de 13 000 Livres Sterling.

D’autres, ont été vendues jusqu’à 500 000 livres sterling. Il serait inutile de publier ici davantage de ces « oeuvres » répugnantes. Ce que l’on peut dire en tout cas, c’est que les « oeuvres » de ces artistes rencontrent manifestement un franc succès auprès d’une clientèle très riche. D’ailleurs, la collection François Pinault comporte quelques « oeuvres » des Chapman, bien qu’aucune de ces oeuvres, à notre connaissance, ne mette en scène des enfants.

A l’heure où nous écrivons cet article, toutes les productions de Jake et Dinos Chapman se trouvent encore sur le site de Christie’s.

Dans un entretien à la BBC en 2014, Jake Chapman tenait des propos plutôt étranges et méprisants à l’endroit des enfants, déclarant par exemple qu’il était « indifférent à ce que des enfants puissent voir des contenus pour adultes ». Selon Chapman, il est inutile d’expliquer l’art aux enfants, en particulier l’art moderne, car les enfants, selon lui, « ne sont pas encore des humains ».

Selon nous, l’affaire Balenciaga exprime avant toute chose la dégradation morale et esthétique des élites culturelles, qui considèrent l’architecture contemporaine et les arts aliénés comme le summum du raffinement. Selon des artistes dégénérés comme Chapman, l’art n’est pas fait pour être compris, mais pour être « expérimenté ».

Ce phénomène a été notamment traité dans le documentaire de Derren Brown, « The Great Art Robbery », paru sur Channel 4. A la fin du documentaire, les frères Chapman sont interviewés par le présentateur.

 

En conclusion, ce scandale permet de faire ouvrir les yeux à une partie du grand public, qui pourrait devenir de plus en plus vigilant quant à ses habitudes de consommation en matière de produits de marques ou de productions culturelles.

Par exemple, la très populaire marque streetware Supreme, a fait une collaboration avec Jake et Dinos Chapman en 2012. De cette collaboration a été produite une série de skateboards illustrés par les figurines pédophiles des frères Chapman, ainsi que par des symboles blasphématoires, anti-chrétiens. Ces articles peuvent encore être vus sur le site des frères Chapman.

Le scandale Balenciaga a été déclenché par les efforts de l’opinion publique, tandis que les grands médias mainstream sont restés largement silencieux sur cette affaire, ou du moins, ont tardé à la traiter comme il se doit.

C’est d’ailleurs ce qu’a dénoncé Jeff Schroeder sur CBS News, soulignant le fait qu’Adidas a mis moins de 48 heures à rompre toute collaboration avec Kanye West tandis que les marques et égéries liées à Balenciaga n’ont pas réagi au scandale en faisant de même.

Il est temps que les foules, et particulièrement les jeunes, commencent à boycotter massivement ces marques de luxe qui font la promotion de comportements immoraux, dérangeants et contre-nature. Hazel Fintech appelle bien entendu au boycott total de ces marques qui influencent négativement notre société.