Hier, la ministre espagnole de l’Égalité, la communiste Irene Montero, a fait une intervention au Congrès qui a suscité une grande controverse.
La ministre Montero, en réponse à Lourdes Méndez Monasterio, députée du parti conservateur Vox, a évoqué l’éducation sexuelle en ces termes : « Tous les garçons, filles, niñes [sic] dans ce pays ont le droit de connaître leur propre corps , de savoir qu’aucun adulte ne peut toucher son corps s’il ne le veut pas. et que c’est une forme de violence » .
Mais les choses ne se sont pas arrêtées là. Montero a poursuivi en affirmant que les enfants « ont le droit de savoir qu’ils peuvent aimer ou avoir des relations sexuelles avec qui ils veulent. Basé, oui, sur le consentement. Et ce sont des droits qu’on leur reconnaît et qui ne vous plaisent pas » , a-t-elle déclaré en s’adressant au député de Vox.
Les réactions aux déclarations controversées de Montero ne se sont pas fait attendre. La députée de Vox, Carla Toscano, a souligné : « C’est de la corruption de mineurs et de l’apologie de la pédophilie. Point. » Toujours chez Vox, l’eurodéputé et premier vice-président de l’action politique Jorge Buxadé a souligné : « Avec une clarté cristalline, Mme Montero met à jour ce que cache une partie de la théorie du genre : l’hypersexualisation des mineurs et la promotion d’actes sexuels entre mineurs et majeurs ; corrompre leur innocence.»
De même, l’écrivaine et ancienne députée du parti Ciudadanos Sonia Sierra a commenté les propos de Montero en posant cette question : « Depuis quand les enfants peuvent-ils avoir des relations sexuelles avec consentement ? » La ministre a également reçu des critiques de groupes féministes. Radical Feminist Space a souligné : « C’est déjà la goutte qui fait déborder le vase, l’argument des défenseurs des pédophiles dans la bouche du ministre. Soit elle ne sait pas ce qu’elle dit, soit elle veut supprimer l’âge minimum du consentement sexuel de 16 ans.»
Hier soir, le tag #IreneMonteroDimision(Irene Montero Démission) est monté en tendances sur Twitter .